Son processus est intuitif, répétitif et suit le mouvement de la pensée à mesure qu'elle s'étend et se multiplie, dévoilant des motifs et des perspectives insaisissables qui suggèrent avec légèreté l'extase ineffable qui s'entrelace avec l'ordinaire.
María Esthela a exposé son travail et participé à des résidences au Canada et à l'étranger. Sa pratique explore l'intersection de l'expérience, de l'identité, du corps-esprit et de l'espace-temps à travers le prisme de la théorie des systèmes, du nouveau matérialisme et du réalisme magique. Son intérêt pour la spécularité et la transparence est informé par son expression autistique unique et sa fluidité culturelle. Elle s'engage dans la sculpture, l'installation et le dessin dans une exploration non linéaire de l'émergence, du paradoxe et de l'entrelacement au sein du monde naturel et du cosmos. Guidée par la recherche et la méditation, sa pratique est artisanale, méthodique et réactive au site. Son processus est intuitif, répétitif et suit le mouvement de la pensée à mesure qu'elle se déploie et se multiplie, révélant des motifs et des perspectives insaisissables qui suggèrent de manière ludique l'extase ineffable qui se mêle à l'ordinaire. Elle travaille avec une gamme de matériaux qui coïncident dans leurs propriétés optiques, interprétant le langage de la lumière en les disposant selon des rythmes codés ; une proposition poétique sur la nature récursive de l'espace-temps et l'agence réciproque de l'énergie-matière. Le langage abstrait qu'elle a développé cherche à évoquer une légèreté réfléchie et une gravité émotionnelle, traçant des lignes de réflexion et des points d'interrogation qui vont au-delà du domaine de la raison, suspendant la pensée et élevant notre attention vers ce qui se trouve entre et au-delà.